vendredi 15 août 2014

Parlons un peu de l'Ebola ...


Bonjour à tous et à toutes :) 

Aujourd'hui, j'ai décidé de parler d'une maladie qui est devenue
une alerte pour des pays africains;
il s'agit de l' EBOLA



Rediger cet article est ma manière à moi de contribuer ou du moins de participer à la prévention de cette maladie.

C'est quoi l'Ebola ?

Source OMS : "La maladie à virus Ebola (appelée aussi fièvre hémorragique à virus Ebola) est une maladie grave, souvent mortelle. Elle est actuellement l’une des maladies les plus virulentes au monde".

En effet, c'est un virus qui provoque, chez les humains et les autres primates, la fièvre hémorragique Ebola, une fièvre hémorragique virale aigüe affichant un taux de létalité pouvant atteindre 90 % et pour laquelle il n'existe aucun traitement.

Pourquoi le nom "Ebola" à cette maladie ? 

Le virus est nommé d'après la vallée de la rivière Ebola en République démocratique du Congo (anciennement Zaïre), qui est près du site de la première épidémie reconnue en 1976, dans un hôpital de la mission dirigée par des religieuses flamandes.

Origines de l'Ebola.

Là on fera un peu de biologie ;)

Le virus Ebola appartient à la famille des filoviridae (filovirus) de l'ordre des Mononegavirales (mononégavirus).
Il a été décrit pour la première fois, en 1976, par David Finkes. 
Les Filoviridae sont des virus à ARN de forme filamenteuse, d'où leur nom. Pour plus de précision visuelle voir l'image d'accueil qui est en effet une particule virale Ebola obtenue par microcopie électronique en transmission , en Octobre 1976. Le génome du virus Ebola contient sept gènes qui codent neuf protéines différentes. 

Le genre Ebolavirus regroupe cinq espèces différentes :
  • Ebolavirus Zaïre, identifiée au Zaïre (maintenant République Démocratique du Congo) en 1976 (la souche découverte en 2014 appartient à cette espèce) ;
  • Ebolavirus Soudan, identifiée au Soudan en 1976 ;
  • Ebolavirus Reston, identifiée dans le secteur de Reston aux États-Unis en 1983 ;
  • Ebolavirus Forêt de Taï (anciennement appelée Ebola-Côte d'Ivoire), identifiée dans le parc national de Taï en Côte d'Ivoire en 1994 ;
  • Ebolavirus Bundibugyo, identifiée à Bundibugyo, en Ouganda en 2008.

Un peu d'histoire ...

La première épidémie a eu lieu le 26 août 1976 à Yambuku (République Démocratique du Congo). Mabalo Lokela, un instituteur de 44 ans, est devenu le premier cas enregistré. Les symptômes ressemblaient à la malaria, et les patients suivants ont reçu de la quinine. La transmission initiale a été considérée comme étant due à la réutilisation de l'aiguille pour injection Lokela sans stérilisation. Transmission ultérieure est également due à un manque de soins en isolement et à la méthode d'inhumation traditionnel, qui consiste à laver et nettoyer le tube digestif du défunt.

En Côte d'Ivoire, il a été découvert chez les chimpanzés de la forêt de Taï , le 1er Novembre 1994.

Transmission de l'Ebola.

Le réservoir naturel du virus Ebola pourrait être des chauves-souris.
Le cycle du virus dans la nature est encore mal connu. On sait qu'il affecte certains grands singes et les chauve-souris. L'hypothèse est la suivante :
  • Les chauves-souris sont porteuses saines.
  • Les chauves-souris contaminent les singes.
  • Les humains chassent en forêt, et se font contaminer, (par exemple en « mangeant de la viande de brousse contaminée », ou en rencontrant les singes, ou encore en mangeant des chauve-souris comme l'Hypsignathus monstrosus (voir image ci-dessous)

Transmission entre réservoirs naturels et humains sont rares. 
Les porcs domestiques sont également sensibles aux virus Ebola par infection des muqueuses tout en développant alors une maladie respiratoire grave porcine.

Le virus se propage ensuite de personne à personne, surtout dans les familles, les hôpitaux, et pendant quelques rituels mortuaires où le contact entre les individus devient plus probable. Le contact direct avec les liquides organiques (sang, sperme, excrétions, sueur, larme, salive) d’une personne infectée est la principale voie de contamination interhumaine. Les risques de propagation parmi le personnel hospitalier sont très élevés, particulièrement si la stérilisation du matériel n’est pas assurée.


Lorsque les chauve-souris sont particulièrement abondantes, comme à Abidjan, et où elles sont un gibier très prisé, cet animal devient une source grave d'infection.

Symptômes de cette maladie virale.

La période d'incubation peut aller de 2 à 21 jours mais elle est généralement de 4-9 jours. Les symptômes sont variés et souvent apparaissent soudainement. Les symptômes initiaux comprennent une forte fièvre (au moins 38,8 ° C; 101,8 ° F), des céphalées sévères, musculaires, douleurs articulaires ou abdominales, faiblesse grave, l'épuisement, des maux de gorge, des nausées, des étourdissements, des saignements internes et externes.

Diagnostic.

Avant de poser le diagnostic de maladie à virus Ebola, il faut exclure la possibilité d’autres affections telles que: le paludisme, la fièvre typhoïde, la shigellose, le choléra, la leptospirose, la peste, la rickettsiose, la fièvre récurrente, la méningite, l’hépatite et d’autres fièvres hémorragiques virales.

Plusieurs types de tests permettent de poser le diagnostic définitif des infections à virus Ebola au laboratoire:
  • titrage immunoenzymatique (ELISA);
  • détection de l’antigène;
  • test de séroneutralisation;
  • amplification génique précédée d’une transcription inverse (RT-PCR);
  • microscopie électronique;
  • isolement du virus sur culture cellulaire.

Traitement de la maladie à virus Ebola.

Il n’existe pas de traitement spécifique contre la maladie à virus Ebola. Plusieurs vaccins en sont au stade des essais, mais aucun n’est disponible pour un usage clinique.
Les cas graves doivent être placés en unité de soins intensifs. Les patients sont souvent déshydratés et ont besoin d’une réhydratation par voie orale au moyen de solutions d’électrolytes ou par voie intraveineuse.

Quelques mésures de prévention contre l'Ebola.

Dans certains pays, comme la Côte d'Ivoire, des mésures préventives que vous pouvez voir ici ont été prises par le gouvernement.
Comme précautions:
- Se laver soigneusement les mains,
- Bien faire cuire les aliments,
- Eviter de faires des accolades ou de serrer les mains  des personnes suspectes,
- Eviter de consommer la viande de brousse,
- Abattre les animaux infectés en utilisant des gants et un masque, avec une surveillance rigoureuse de l’enterrement ou de l’incinération des carcasses,
- Interdire le déplacement des infectés, ou vers des infectés,
- Enterrer rapidement les défunts infectés puis bruler les éléments utilisés pour leurs soins,
- Eviter tout contact avec le sang ou les liquides biologiques d'un suspect,
- En cas de contact avec un patient à virus Ebola:
  • porter une protection faciale (écran facial, ou masque chirurgical et lunettes de protection), 
  • une blouse propre, non stérile à manches longues, et
  • des gants (stériles pour certains actes médicaux).
Les employés des laboratoires sont également exposés au risque. Les échantillons prélevés pour le diagnostic sur des cas suspects (être humain ou animal) doivent être manipulés par du personnel formé et traités dans des laboratoires suffisamment équipés.

Il faudrait s'assurer que les populations sont au mieux informées sur cette maladie et les préventions. Des campagnes de sensibilisation sont nécessaires.


Un Bref résumé  partir de cette image ...

Alors Soyons prudents !


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